
Fiscalité des résidences secondaires : distinguer le vrai du faux
1. Une maison secondaire, c’est un gouffre financier !
FAUX. Si l’investisseur n’est pas terre-à-terre et un minimum réaliste, de mauvaises surprises pourraient se trouver au bout du chemin. Or, du moment que des revenus locatifs couvrent l’intégralité des charges ou que des travaux de valorisation sont réalisés, l’acheteur n’a aucun souci à se faire.
2. Pas la même taxe d’habitation pour une résidence secondaire
VRAI. La taxe d’habitation est un impôt qui est basé sur la valeur locative du logement, et non sur les revenus de son propriétaire. On notera toutefois que le plafonnement lié aux revenus et les abattements ne sont pas appliqués dans le cadre d’une résidence secondaire. Par ailleurs, si vous possédez une résidence secondaire, vous n’avez pas de redevance TV supplémentaire à régler.
3. On peut passer tout le temps qu’on veut dans une résidence secondaire
FAUX. En réalité, il faut passer moins de temps dans sa résidence secondaire que dans sa résidence principale, sinon, la résidence secondaire devient tôt ou tard résidence principale, du moins d’un point de vue fiscal. Mais on peut se servir de ce prétexte pour bénéficier d’abattements en cas d’importants travaux, par exemple !
4. Pas la peine de déclarer les revenus locatifs de ma résidence secondaire
5. Les locations saisonnières ne sont pas rentables
FAUX. En France, une résidence secondaire est louée en moyenne pendant dix semaines en haute saison. Cela représente légèrement plus de 10 000 € par an. Cela est largement suffisant pour couvrir les frais d’entretien et même réaliser une plus-value ! Alors, vous hésitez toujours à acheter une maison ?